Mme le Maire , Mme L’adjointe Marie Corneille, Chers collègues, J’ai lu avec beaucoup d’attention le rapport qui nous a été présenté et qui démontre la politique volontariste impulsée par la ville de Mulhouse en matière d’égalité homme femme. Politique que je tiens à saluer personnellement. Si de nombreux points nous séparent il y en a quelques uns qui nous rassemblent et celui de l’égalité hommes femmes avec tout ce qu’il comporte en est un. Le travail impulsé auprès de la jeunesse mulhousienne notamment au sein des conseils municipaux des enfants, des jeunes et des adolescents est essentiel sur les thèmes du droit de l’enfant et de la journée internationale de la fille. Siégeant à la Région dans le groupe transpartisant portant réflexion sur l’égalité homme femme je suis heureuse du partenariat Ville / Région au travers du dispositif Angela. Nous pouvons également saluer l’initiative de la M2A qui nous propose une session de sensibilisation aux violences intrafamiliales animée par un professionnel du Centre d’information des droits et des familles du Haut-Rhin (CIDFF 68) . Cette maison qui accueille les victimes de violences intra familiales et qui joue un rôle essentiel dans la prise en charge des victimes. L’égalité professionnelle en terme d’accès à un poste de travail, d’égalité des salaires, l’égalité dans la société, l’égalité au sein du cercle familial sont encore à travailler. La route est longue, tracée de faits divers, de violences, d’harcèlements en tout genre. Il semblerait que les violences faites aux femmes soient toujours en nette augmentation et cela est très inquiétant. J’aime à reprendre votre éditorial en début de rapport : L'égalité entre les femmes et les hommes est un droit fondamental et une valeur universelle qui doivent être respectés et promus dans tous les domaines de la vie. Cela signifie que les femmes et les hommes doivent avoir les mêmes droits, les mêmes opportunités et les mêmes traitements, sans discrimination ni préjugés basés sur le genre. J’aimerai faire un focus sur l’expression « dans tous les domaines de la vie ». N’oublions pas que les femmes sont hélas victimes d’autres formes de violences qui peuvent être de l’ordre d’un harcèlement et d’une discrimination dû à leur position dans la société ou encore leur étiquette politique. Ces discriminations sont également une forme de violence qui peut être régulière voire quotidienne et dont on ne fait pourtant pas assez état. À Mulhouse, par exemple il ne fait pas bon se faire agresser avec une arme à la veille d’élections sous peine d’être harcelée pour obtenir un retrait de sa plainte et de voir un classement sans suite inédit et à la vitesse de la lumière pour ne pas faire de vagues. A Mulhouse toujours il ne fait pas bon participer à l’inauguration d’une exposition avicole sous peine de se faire traiter plus qu’entre les lignes de « Poule ». Certains dans cette enceinte oublient les belles paroles et les bons préceptes qu’ils vont voter et ont déjà votés par le passé en matière d’égalité homme femme dès lors qu’ils ne regardent plus l’aspect humain mais l’aspect politique, pire l’étiquette politique. Ce qui est d’autant plus discriminant. Tout ceci n’est évidemment pas sérieux. Nous les femmes, quelques soient nos origines, notre religion, nos choix politiques, nous devons exiger le respect des libertés fondamentales et nous battre pour refuser toutes ces forme de violences et leur banalisation. Merci

Mme le Maire Chers collègues, J’ai parcouru avec beaucoup d’attention, comme nous tous ici présents j’ose l’espérer ce rapport. Si l’on peut vous concéder que Mulhouse se transforme avec des réalisations nécessaires et utiles qui sont citées dans le présent rapport comme le square de Gaulle et la place Hauger notamment ou encore l’essentiel plan école, on peut déplorer que sous couvert d’ambitions durables certaines infrastructures soient vouées à la fermeture. Je profite de ce rapport pour vous interroger quant au devenir de la piscine Pierre et Marie Curie fermée il y a presque un an. Mulhouse se transforme oui, mais la ville ne pourrait être apaisée qu’au travers de mobilités douces , de transformation de l’espace urbain en espaces de vie et de convivialité. Sans la population mulhousienne vous ne transformerez pas Mulhouse. Je le disais dans mon propos liminaire les Mulhousiens attendent beaucoup de leur Maire et de son équipe municipale. Plus que des paroles ils veulent des actes, plus que des pistes cyclables il veulent être sûrs de pouvoir les emprunter en toute sécurité, plus qu’un hyper centre piétonisé ils veulent pouvoir continuer à accéder avec leur véhicule jusqu’aux parkings en centre ville sans être pris dans des ralentissements insupportables, plus que d’être sensibilisés aux problèmes énergétiques par des extinctions de l’éclairage publique de nuit, ils souhaitent être consultés et pouvoir continuer à sortir de nuit sans crainte ni peur. Vous nous annoncer vouloir conforter la sécurité des personnes et des biens par le renforcement de la police municipale et la modernisation du réseau de vidéo protection. Pouvons nous avoir de plus amples détails ? Merci. La participation des Mulhousiens en terme de concertation mériterait un travail en profondeur. Si l’agence participative fait un travail de concertation de qualité sur le terrain, on peut déplorer l’époque des conseils de quartiers où les Mulhousiens avaient encore une réelle proximité avec l’équipe municipale et ses élus. Vous ne pouvez pas d’une part vous enorgueillir quant à la réalisation des Terrasses du Musée et rester aveugle quant aux problèmes quotidiens auxquels sont confrontés les Mulhousiens. J’ai réceptionné ce jour ces images qui proviennent d’une résidence qui se situe à une 50 aines de mètres des Terrasses du Musée. Alors que vous nous parlez de la nature en ville, d’îlots de rencontres et de fraîcheur, il est temps de prendre en compte le triste quotidien de nos concitoyens. Plus que du Beau, ils exigent de l’Efficace, et je les comprends, surtout ici dans ce quartier Franklin Fridolin abandonné depuis des années. Reconquérir les quartiers Mme le Maire ne se fait pas qu’à travers le développement durable. Le reconquête de nos quartiers ne se fera pas sans le volet sécuritaire auquel vous ne souhaitez pas donner une priorité, injectant les deniers publiques dans des projets non prioritaires comme la réhabilitation coûteuse du restaurant de la Tour de l’Europe en des temps où de nombreux restaurants ferment leurs portes post Covid par manque de main d’œuvre et dont les propriétaires sont asphyxiés par les factures énergétiques. Afin que vos actions que vous voulez emblématiques soient reconnues à leur juste valeur remettez au centre du dispositif les Mulhousiennes et les Mulhousiens. Merci

Mme le Maire, Chers collègues, Le 7 octobre Israël a connu une attaque terroriste meurtrière sans précédent perpétrée par le groupe terroriste islamiste HAMAS. Surprise du silence assourdissant de la majorité Mulhousienne - jusqu’à ce soir sur un sujet aussi grave, je tenais à exprimer personnellement ma solidarité avec toutes les victimes de cette attaque terroriste, avec l’ensemble du peuple israélien mais aussi avec la communauté juive de Mulhouse. L’heure est au soutien et au recueillement, je rappelle que 8 otages Français sont aujourd’hui retenus ou disparus et je pense également aux familles des 40 Français tués dans l’attaque terroriste du 7 octobre . Il est inadmissible que le Maire de Mulhouse ne se soit pas associé au soutien d’un Etat attaqué et frappé par la lâcheté terroriste, le minimum aurait été d’afficher les couleurs d’Israel sur nos bâtiments dès le 8 octobre. Aucune manifestation organisée par la Ville de Mulhouse, aucun appel au soutien des familles de victimes pourtant Françaises, aucun communiqué de presse pour soutenir l’Etat d’Israel et la communauté juive dans cette épreuve, aucune expression sur vos réseaux. Pourquoi si peu de manifestation de soutien? Votre majorité n’est pourtant pas composée d’adhérents de la France Insoumise ! Quel électorat pensez-vous satisfaire alors que nous sommes à peine à mi-mandat ? La vérité Madame le Maire, c’est qu’en faisant le service minimum après cette attaque vous refusez ainsi de soutenir des Français victimes du terrorisme, cela n’honore pas la fonction que vous occupez et donne une piètre image de la majorité municipale. Aussi je formule le vœux que soit observée une minute de silence en hommage aux victimes du 7 octobre. A cette minute de silence nous pourrons également associer un hommage appuyé au professeur Dominique Bernard, lâchement assassiné comme son collègue Samuel Paty. Mais il est vrai que commémorer, rendre hommage n’est pas votre fort Mme le Maire. Pour exemple le 1er novembre où vous briller par votre absence année après année alors que nous sommes invités à fleurir les tombes des Maires de Mulhouse, vos prédécesseurs ! Vous vous affichez cependant volontiers avec l’extrême gauche la plus détestable notamment à l’Université dernièrement alors que l’on vous aperçoit en photo autour de la même table que le représentant de la CSTE, syndicat étudiant d’extrême gauche qui milite au sein même de l’université. Je vous alertait d’ailleurs sur les agissements de l’extrême gauche au sein de nos facultés mulhousiennes lors de la dernière rentrée universitaire. Un courrier laissé sans réponse comme à votre détestable habitude. Je vous faisait alors part des problématiques réelles liées à la CSTE au sein de la Fonderie : Blocage de la faculté empêchant les étudiants de se rendre en cours lors des manifestations, violences, intimidations et menaces. Comment pouvez-vous accepter qu'un certain nombre d'étudiants soient intimidés et menacés à un tel point qu'ils ne puissent plus suivre les cours dans votre ville ? Notre ville est gangrénée par la montée de l’extrême gauche qui défend de manière aveugle et coupable l’immigration massive qui draine avec elle l’insécurité et le communautarisme. L’insécurité Mme le Maire dont vous faites fi mois après mois, années après années. Les Mulhousiens font le triste constat que seul est priorisé le centre ville alors que dans certains quartiers où le communautarisme fait loi ils ne peuvent plus vivre en toute sérénité et sont obligés de fuir dans la couronne mulhousienne. Je vous rapporte ici les propos d’un Mulhousien qui réside proche de la dalle du Marché et qui m’a sollicitée pour des problématiques communautaires au sein de sa co propriété. Il appelle de ses vœux pour 2026 d’avoir un Maire engagé, proche des Mulhousiens, un Maire qui fasse de la politique et qui mène son équipe d’une main de maître. Un Maire m’a-t-il précisé autant investi que Louis Alliot à Perpignan. Je n’ai pu que saluer cet exemple donné et l’ai rassuré sur un point : si il reste presque 3 années à subir nous serons là pour inverser la tendance. Alors que votre majorité décline il pourra compter sur ma candidature entourée de personnes volontaires, sincères et fidèles. Voilà ce qui me différencie tant de vous Mme Lutz : j’apprends de mes erreurs et resterai toujours fidèle à mes électeurs. Merci

Madame le Maire, Mes chers collègues, Vous l’avez annoncé dans vos propos, l’été sera beau, l’été sera chaud… C’est un réel plaisir de voir les Mulhousiens profiter des beaux jours en extérieur dans les parcs et jardins ou sur les terrasses du centre ville. Mulhouse offre de nombreux îlots de fraîcheur mais souffre encore de certaines problématiques en matière de perméabilité des sols : vous priorisez dans votre projet politique la piétonisation d’une partie du centre ville et de certains grands axes périphériques, soit. Si la trop grande présence de sols bétonisés est une réalité il eut été sans doute pertinent de se pencher sur la place de la Réunion qui mérite depuis de nombreuses années plus d’attention de notre part et pourrait faire l’objet d’une transformation laissant place à une véritable végétalisation. Épargnez-nous toutefois une transformation comme celle de la place Lucien Dreyfus qui va à l’encontre de toutes les préconisation en matière écologique. Repenser le centre ville n’est pas uniquement synonyme d’offrir des îlots de fraîcheur aux piétons en interdisant la circulation aux voitures. Transformer ce n’est pas punir les uns pour servir les autres. Le fiasco de la réhabilitation de la plus grand place de Mulhouse, la place Franklin, que vous connaissez bien Mme le Maire, est un exemple criant de vérité. Passé les promesses d’animations, de modularité du parking, d’îlot de fraîcheur, le constat aujourd’hui est désolant : une place recouverte d’un parking désordonné, squatté par des mendiants alcoolisés et une fontaine qui sert de piscine municipale. Sortir les voitures du centre ville voilà donc votre grand projet du mandat. Punir les automobilistes, mais pas tous car malheureusement, la quiétude n'est pas toujours de mise avec le retour des mariages communautaires et leurs cortèges qui viennent trop régulièrement troubler le quotidien des riverains à Mulhouse, comme d’ailleurs dans d’autres villes de notre agglomération. Klaxons, excès de vitesse, non respect du code de la route, hurlements et à présent coups de feu sont autant de nuisances sonores qui accompagnent des rodéos dangereux et des blocages volontaires de la circulation qui font courir des risques importants aux autres usagers de la route. Quand prendrez-vous enfin la mesure des dangers que font courir ces cortèges communautaires ? Quand comprendrez vous que la prévention a fait son temps et qu’il nous faut à présent passer au stade de la répression sévère ? La police ne peut toujours se déplacer lors des nombreux appels des riverains agacés qu’elle reçoit et la verbalisation se fait parfois par vidéosurveillance me direz-vous. Mais le danger lui est immédiat, la vidéo verbalisation n'empêchera pas l'accident, c'est donc avant et pendant ces troubles à l'ordre publique que les municipalités doivent agir et mettre en place des moyens conséquents pour protéger les populations. Proposer la mise en place de dispositifs policiers sur les itinéraires connus de ces cortèges et la possibilité d'annuler la tenue des mariages qui posent problème sont une solution. La loi doit s'appliquer à tous du simple contrevenant pour stationnement jusqu'à celui qui s’adonne à un rodéo en multipliant les infractions au code la route et mettant en danger les autres usagers. A nouveau je souhaite vous rendre attentive à cette problématique qui a déjà entraîné des conséquences dramatiques dans notre ville. Heureusement l’été rime aussi avec des sujets plus positifs et une programmation estivale sous l’appellation mon été à Mulhouse. Si l’on peut féliciter les services de communication pour ce bel outil d’information mis à disposition du public, on peut s’étonner de l’absence de certaines informations mais surtout de l’absence notable du festival scène de rue. Pourriez-vous Madame le Maire nous apporter une réponse et justifier ce choix de priver les Mulhousiens de ce festival pourtant très apprécié ? Vous avez également convié les Mulhousiens à un bilan de mi mandat. Le constat est criant de vérité : la politique mulhousienne avec Jean Rottner est devenue depuis 2010 une politique punitive. Servir les copains, se servir d’eux également et s’ils font un écart les mettre au placard, les punir pécuniairement et socialement. Il est grand temps d’arrêter ces procédés à Mulhouse et revenir à une politique noble qui sert les intérêts des Mulhousiens. Le binôme Lutz Rottner s’étant éteint il vous revient à vous seule la responsabilité de gérer cette ville. Passé le bilan de mi mandat il vous reste une seconde moitié pour vous affranchir des diktats Rottnérien et appliquer une politique plus à l’écoute et plus proche de vos administrés. Les Mulhousiens vous observe Mme le Maire, ils ont des besoins et des attentes que vous ne pouvez ignorer. Passés les effets d’annonces des gratuités promises, des embellissements de façade, reste les problèmes de fond. Oui, aller au fond des choses et assumer jusqu’au bout ses choix politiques. Pour exemple la gratuité des transports pour les séniors. Grande promesse de votre campagne devenue effective et reprise dans un récent article de presse. Les Mulhousiens sachant poser un simple calcul auront remarqué que votre promesse est en grande partie payée non pas par la ville de Mulhouse mais par la M2A. Ah le bel effort ! Je vous invite également à répondre aux habitants du Rebberg qui ont lancé une pétition afin que soit préservé notre patrimoine commun. Au contraire du centre ville, le poumon vert de Mulhouse est malmené par de nombreux projets de bétonisations qui ne font que s’accélérer et ont pour conséquences la destruction d’arbres centenaires et d’espaces végétaux. Faisant partie des élus ayant été appelés à témoigner pour obtenir l’élargissement d’un espace de dialogue afin de trouver des solutions de sauvegarde du Rebberg, j’ai également pu échanger avec de nombreux acteurs du quartier sur le sujet. Nous appelons tous de nos vœux à un classement du Rebberg en un site patrimonial remarquable. Je vous rappelle également mon intervention en ce sens au dernier conseil d’avril où je vous interpellai déjà sur ces problématiques. 
La dévegétalisation du site concerné par la pétition au profit du béton est une aberration écologique, un affront architectural et un danger routier. 
Ce magnifique quartier et ses habitants méritent mieux que cela. Il est inadmissible de s’entendre dire que la municipalité est impuissante en la matière. 
Nous devons nous mobiliser de manière trans-partisane pour préserver ce qui peut encore l’être. Ce ne sont pas les promoteurs immobiliers qui ont à imposer leurs lois dans notre ville. Aussi Mme le Maire sachez sur ce sujet comme sur de nombreux autres qui animent nos concitoyens pouvoir comptez sur ma participation aux réflexions que vous lancerez. Merci.

Je tiens en ce début de séance printanière à saluer la présence dans le public des enfants élus du conseil municipal des enfants. Ces filles et ces garçons qui très jeunes ont fait le choix de l’engagement et ont eu le courage de se présenter dans leurs écoles respectives aux suffrages de leurs camarades. Cette jeune génération intéressée par la vie de la Cité, curieuse du rôle, du pouvoir et des responsabilités du Maire et de son conseil municipal. J’en profite également pour saluer le service éducation et jeunesse qui accompagne le conseil municipal des enfants chaque mercredi afin de nourrir les réflexions et porter les projets des jeunes élus. Ce rôle est important et difficile, comme pour chaque instance chacun doit trouver sa place, rester à sa place. Il y a quelques jours Madame le Maire je vous ai alerté quant aux dérives à éviter auprès de notre jeune génération, le wokisme faisant son apparition une nouvelle fois dans les murs de la mairie, de manière insidieuse auprès de nos conseillers enfants, jeunes et adolescents avec une sensibilisation au harcèlement lié au genre et à l’orientation sexuelle proposée par une association LGBT dont vous sembliez connaître peu de chose Madame le Maire alors qu’elle dépose chaque année une gerbe devant la plaque commémorative de Pierre SEEL le 17 mai. Sont-ce vos adjoints qui impulsent seuls une politique dont vous ne détenez plus les tenants et les aboutissants ? Depuis le divorce avec Jean Rottner qui tient aujourd’hui les rennes de la Ville ? Ce n’est pas l’élue qui s’adressait alors à vous, mais la maman afin de vous convaincre avec des arguments que personne ne peut nier : c’est aux parents que revient l’éducation liée au genre et à la sexualité car seuls les parents connaissent la sensibilité de leur enfant et son degré de connaissance à un instant T sur cette question qui prend le pas sur bien d’autres dans notre société actuelle. Vous avez réagi et je tenais à en saluer la promptitude, même si la réponse apportée fut un rétropédalage total. Voilà que le conseil des enfants n’est plus concerné par la sensibilisation militante de l’association Autre Regard, bien. Mais également non plus concerné par l’hommage à Pierre SEEL le 17 mai ? Là j’avoue ne pas vous suivre. Entre hommage et militantisme vous avez fait le choix de balayer les deux d’un revers de manche pour ne pas dire d’un retournement de veste ! En matière de harcèlement justement je participais le 8 mars dernier au lancement du dispositif Angela sur Mulhouse. La Région s’engage dans la lutte contre le harcèlement de rue en proposant un réseau de lieux sûrs ayant la capacité d’apporter de l’aide et du soutien aux personnes qui se trouvent en situation de harcèlement dans l’espace public. Ainsi je salue l’initiative de la Ville de Mulhouse qui invite les bars, hôtels, commerces à afficher leur participation. Si la ville de Mulhouse et la Région grand Est s’associent pour lutter contre le harcèlement de rue dans l’espace public, d’autres initiatives doivent être poursuivies ou encore naitre afin que les violences dont sont victimes les femmes soient enrayées d’une part et punies à la hauteur des faits de l’autre. Dans ce cadre précis j’étais reçue le mois dernier à la Maison de la Protection des Familles au Groupement de Gendarmerie du Haut-Rhin avec laquelle les bons partenariats en place peuvent encore être améliorés. Et vous pourrez compter sur moi sur ces dossiers… Mais qu’il est difficile également de vous suivre sur bien d’autres sujets hélas. Alors que les Mulhousiens attendent des réponses quant aux réelles problématiques de sécurité, d’éducation, de commerce, de circulation, d’urbanisme, de bien vivre tout simplement, vous leur servez à grandes louches une politique écologique avec des grands concepts tels la piétonisation, les îlots verts, la désimperméabilisation et la renaturation des sols , le vélo et les pistes cyclables qui vont de paire et j’en passe. Vous réclamant vous et votre équipe nouveaux ayatollahs verts vous oubliez que nous sommes en France et non en Allemagne, à Mulhouse et non à Fribourg. Justement nos îlots verts et forêts de plus en plus fréquentés appellent à une surveillance accrue quant à l’insécurité qui s’y installe. Les balades dominicales en famille se transforment en cauchemars quand la racaille locale y fait régner ses lois. Squat et deal aux abords du parc zoologique, chiens d’attaque non tenus en laisse et non muselés, insultes, menaces deviennent le quotidien des joggeurs et promeneurs… quelles réponses comptez-vous apporter à ces problématiques Madame le Maire ? Les Mulhousiens seront-ils bientôt amenés à devoir se promener armés pour pouvoir se défendre ? Se défendre mais défendre également. Notamment en ce qui concerne le patrimoine Mulhousien et plus particulièrement le Rebberg qui avec ses collines, ses jardins, ses pavillons et tant d’autres lieux insolites et inédits doit être protégé. Ce quartier qui mêle la nature et l’urbain se voit transformé avec les ventes des bâtisses anciennes et de ses terrains sur lesquels de nombreux arbres remarquables trônent depuis plusieurs décennies. Il devient urgent de dire stop à la bétonnisation qui menace notre beau patrimoine. Plus que jamais le Rebberg doit être sauvegardé et il devient indispensable pour le préserver d’envisager un classement en un site patrimonial remarquable. Si je salue l’aide municipale apportée pour la réhabilitation et la rénovation du jardin Miquey, j’aimerai sensibiliser votre adjointe à l’environnement qui a autorisé un promoteur immobilier à construire un immeuble dans le bas rebberg sur une parcelle magnifiquement boisée… Autant de point donc sur lesquels il vous appartient de réagir, sur lesquels il nous appartient de travailler ensemble.

Retrouvez les propos liminaire de Christelle Ritz !

Mme le Maire, Chers collègues , Si le versement de cette subvention contribue au dynamisme des structures pour leur permettre d’élaborer un programme d’animation annuel je me pose la question de la diminution de 50 % à la Fédération des commerçants dont le compte est géré par les Vitrines de Mulhouse (10.000 € pour les actions communes de (20.000 € en 2021) ainsi que la baisse de 3000 euros pour l’association les vitrines de Mulhouse. ( 42.000 € pour l'association les Vitrines de Mulhouse (45.000 € en 2021). Il est bien loin le temps où la place de la Réunion vivait au rythme des saisons et mettait notre patrimoine alsacien en valeur avec la présence de groupes folkloriques en costumes traditionnels alsaciens. Peut-être qu’il serait bon de réfléchir à de nouvelles éditions de la fête de l’oignon doré ou de la fête du cochon ? A moins que le mot cochon soit devenu un mot interdit dans notre ville… Cette subvention me permet également de revenir sur l’activité de notre manager du commerce mulhousien. Serait il possible qu’il nous présente un état des lieux du commerce dans son ensemble ? Le dynamisme commercial doit également être soutenu à toute période de l’année et je reviens sur la question du marché de Noël. Nul doute que vous avez déjà élaboré la tenue de l’édition 2022 en espérant qu’elle ne soit pas à la triste image de celle de 2021. Et pour ce faire je réitère ma proposition de mener une réflexion commune avec tous les membres de ce conseil qui souhaitent y participer. Vous ne pouvez persister dans ce déni de démocratie en ne tenant pas compte des remarques constructives de l’opposition et en nous écartant systématiquement de toutes les discussions. Merci

Mme le Maire, Chers collègues, A la première lecture de cette délibération il pourrait s’agir d’une simple cessation de terrain en vue de répondre à des besoins nouveaux de stationnement dans le secteur de la rue d’Illzach. Vous introduisez d’ailleurs cette délibération de manière bien floue en citant « la mise en service de nouveaux équipements dans le secteur de la rue d’Illzach qui pose des questions de stationnement auxquelles il importe d’apporter des solutions, notamment par la réalisation d’un parking.». Il faut ensuite lire attentivement le reste de la délibération pour identifier le bénéficiaire de cette cessation de terrain qui n’est autre que l’association AMAL. Pour rappel qui est l’association AMAL et quels en sont ses membres ? Pour financer le projet de sa mosquée cathédrale à Mulhouse l’AMAL (Association des Musulmans d’Alsace), filiale locale de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France) branche française des Frères Musulmans a fait appel à l’état du QUATAR. Aussi 80 % des 26 millions d’euros qu’à coûté la mosquée An Nour proviennent de l’étranger . De plus L’organisation caritative Quatar Charity épinglée pour avoir financé des groupes djihadistes en Syrie et au Mali s’est impliquée massivement dans le projet mulhousien. Pire encore Hanane Aboulhana, la compagne de Michael Chiolo, ce détenu radicalisé qui a tenté d’assassiner au nom de DAECH deux gardiens de la prison de Condé sur Sarthe le 5 mars 2019 , était cadre au sein de l’AMAL. Jusqu’au début de l’année 2016 elle occupait même un poste d’assistante de direction du fond de dotation Passerelle. Abattue par un commandant du raid, cette femme de 34 ans qui portait le niquab et vivait à deux pas de la mosquée à Illzach a fourni le couteau à son compagnon islamiste dont il s’est servi lors de l’agression. Voilà un bien mauvais coup pour l’Association des Musulmans d’Alsace qui ne s’est guère étendu sur le sujet à l’époque des faits. Il me semble incroyable qu’un projet de cession d’un terrain datant de début 2019 soit ici présenté 3 ans plus tard sans même que le bénéficiaire final de l’opération ne soit nommé. Car oui il s’agit bien de céder un terrain pour que la mosquée An Nour puisse y construire un parking. Le centre An Nour ce complexe pharaonique peut accueillir 3000 fidèles dans ses 2 salles de prières. Comment la ville a-t-elle pu autoriser à l’époque un permis de construire alors que les places de parking exigées pour un tel accueil ne répondaient pas au cahier des charges ? Ce point reste d’autant plus incompréhensible alors qu’à ce jour le projet de mosquée de Milli Gorus au parc de la mer rouge à Dornach est freiné pour défaut de places de parking suffisantes. Pourquoi tant de flou autour de cette délibération ? Je reprendrai une expression bien connue : quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. Et je vais même aller plus loin Madame le Maire car j’attends avec impatience depuis 2 ans que cette cessation de terrain nous soit soumise ici au conseil municipal et je vais vous raconter la vraie histoire qui se cache derrière cette opération. C’est l’histoire de 8 familles dont au moins un membre de chaque famille est agent au service des eaux de Mulhouse. 8 familles hébergées par le service dans des bâtiment d’habitation dont la ville est propriétaire rue d’Illzach, qui y résident pour certains depuis plus d’une trentaine d’années. 8 agents qui se sont vus convoqués par leur chef du service un beau matin d’avril 2019 leur annonçant qu’ils allaient devoir déménager au 31 août. Leurs habitations allant être démolies pour que la mosquée An Nour puisse bénéficier de places de parking. 8 familles, vous argumenterez qui se sont vu proposer des solutions de relogement, mais qui hélas ne répondaient pas à leurs attentes. Ils avaient un grand logement, des espaces verts,un jardin dans lesquels ils avaient installé des piscines pour leurs enfants et la Ville de Mulhouse leur a proposé des appartements par le biais de M2A habitat. Certains refusant les relogements n’étaient donc plus enclin à répondre aux astreintes en cas problème sur le réseau d’eau de la ville. J’espère au passage qu’aujourd’hui ce problème de personnel d’astreinte est résolu…. Pire encore la mosquée qui devait dans un premier temps être inaugurée en mai 2019 allait alors connaître ses premiers problèmes de stationnement. Pour répondre en partie à cette problématique le chef du service des eaux avait sommé ses agents de laisser libre accès les jours de prières aux espaces privés à l’arrière des deux bâtiments d’habitation pour faciliter le stationnement des fidèles. Comment peut on pousser le clientélisme à un tel paroxysme ? Heureusement pour les familles la moquée n’a pu ouvrir ses portes que bien plus tard. Je dénonçais alors via la presse cette nouvelle concession qu’est cette vente du terrain mitoyen à la Mosquée alors que de nombreux terrains sont en friches notamment sur le ban de la commune d’Illzach. Votre adjoint Paul Quin répondait alors à la presse qu’il n’y aura pas de faveur et pas de subvention. Ce qui est incompréhensible est ce renoncement à un terrain de notre ville pour participer au fonctionnement d’une mosquée qui est clairement un symbole de l’islamisation de la France alors que le président de l’UOIF Amar Lasfar s’exprimait ainsi : « Nous avons vu du béton armé partout. Donc, c’est du solide, c’est quelque chose qui s’inscrit dans la durée, qui dépasse les mandats, qui dépasse les élections… Je suis fier de ce qui se passe ici à Mulhouse » Au passage Lasfar défend la charia et le voile, blâme les juifs d’avoir soumis l’Occident, exclut toute assimilation car cela signifie l’abandon de la loi islamique et réduit carrément le terrorisme à une simple pathologie. Ne pouvant cautionner une telle concession je voterai contre cette délibération et invite mes collègues à prendre du recul et réfléchir aux conséquences d’une telle décision. Et pour cet été je vous conseil de lire ou relire ce livre très documenté écrit par les journalistes Chesnot et Malbrunot. Merci.

Mme le Maire, Chers collègues Comme à chaque délibération concernant les nouvelles dénominations d’espaces publiques je me permets de vous rappeler ma demande quant à un hommage à Samuel Paty. Demande restée sans réponse depuis plus d’un an. Merci

Mme Le Maire, Chers collègues, Ce dernier conseil municipal avant la trêve estivale et au lendemain d’échéances électorales appelle à quelques remarques. Je tiens à saluer de manière républicaine tous les élus municipaux qui se sont présentés aux élections législatives pour leur engagement pour que vive la démocratie. Ces élections ont à nouveau été marquées par une abstention record qui doit nous interroger car elle témoigne d’une défiance de nos concitoyens et nous oblige en tant qu’élus à revoir notre manière de faire de la politique. Les Français ont besoin d’être considérés, respectés et écoutés. À nous de ne pas les décevoir en faisant passer toujours leurs intérêts de manière prioritaire. Tout comme la démocratie ne peut être malmenée alors que deux bureaux de vote ont été partiellement bloqués par un marché aux puces rue de la Passerelle que vous avez autorisé le 12 juin dernier. Nombreuses ont été les personnes qui ont décidé de rebrousser chemin vu les difficultés à accéder jusqu’à l’école Furstenberger. Et puisque vous avez toujours tendance à minimiser les faits je cite ici deux témoignages : le premier : « On atteint des sommets à la ville de Mulhouse. Autoriser un marché aux puces qui bloque toutes les rues et accès aux bureaux de vote ! ... Ne vous étonnés pas du taux d’abstention dans ce bureau de vote. » puis le second : « L’accès impossible pour les personnes handicapées que vous avez privées de droit de vote. Bravo pour cette pagaille ! Encore quelqu’un qui a bien réfléchi avant d’autoriser le marché aux puces autour du bureau de vote. Lamentable ». Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont les Mulhousiens.Comment peut-on accepter ce genre de procédé ? Cela n’est vraiment pas sérieux Madame le Maire. Puis la période estivale qui a débuté a déjà connu son lot de cortèges de mariages. Je me permets ici Mme le Maire de reprendre en partie mon courriel en date du 4 juin auquel vous n’avez pas répondu, une fois de plus. Oui les samedis la ville de Mulhouse vit au rythme des mariages communautaires, les fameux mariages tant dénoncés dans de nombreuses villes de France et pour lesquels peu de dispositions sont prises pour les empêcher de nuire à la tranquillité des habitants d’une part mais surtout à leur mise en danger d’autre part. Klaxons, corps perchés sur les rebords des fenêtres, non respect des feux de signalisations, excès de vitesse dans le Passage de l’Hôtel de Ville, circulation de véhicules non autorisés, parkings et square du Waldeck pris d’assaut sont autant d’infractions qui mériteraient que les célébrations de tels mariages n’aient tout simplement plus lieu. Nos enfants peuvent à tout moment être fauchés par des cortèges qui ne respectent ni limitations de vitesse ni feux de circulation. Passage de l’Hôtel de Ville, petite rue étroite où plusieurs terrasses sont installées, les personnes qui y sont attablées sont clairement mises en danger. Faut-il vous rappeler l’accident récent qui a eu lieu devant le restaurant Au Bureau et qui aurait pu être tragique ? Piétons, familles et enfants sont clairement mis en danger. Combien d’accidents, d’agressions et de blessés faudra-t-il pour que vous preniez enfin conscience qu’une charte et quelques verbalisations ne suffiront pas à endiguer le problème ? Combien d’agents de la tranquillité publique, d’équipages de police mobilisés les samedis matins place de la réunion à devoir gérer l’incivilité et le non respect de nos codes et règles alors qu’ils pourraient être appelés à assurer d’autres missions ? 2 Adjoints au maire agressés dans le parking sous terrain de la Réunion, 1 adjoint au maire menacé de mort et frappé lors d'une célébration, 1 agent de la ville frappée et blessée lors de cette même célébration et qui garde encore aujourd’hui des séquelles, le tout par des individus issus de ces cortèges de mariages communautaires, sont autant d’affaires étouffées depuis une 10aine d’année pour ne pas heurter certaines communautés pour le résultat que nous connaissons aujourd’hui. Comment peut-on sous couvert de paix sociale laisser de tels agissements avoir lieu dans la Cité du Bollwerk ? Il est temps de dire stop, les Mulhousiens n’en peuvent plus ! Les Mulhousiens ont été également choqués par l’horrible fait divers qui s’est déroulé dans la résidence pour personnes âgées Sainte Marie et qui ne peut nous laisser indifférents. L’insécurité est grandissante dans notre ville. Il n’y a plus de quartier épargné par la violence, la mendicité, les agressions verbales et physiques, les rodéos, le deal à ciel ouvert, la prostitution et à présent la barbarie car oui osons le dire le meurtre de cette personne âgée n’est pas un acte involontaire survenu au cours d’un cambriolage mais un massacre prémédité. Encore un exemple, un de trop de cette immigration qui tue. Combien de femmes, d’enfants, d’hommes seront encore agressés par des individus qui ne respectent pas nos lois mais qui agissent de manière impunie alors que la justice ne les condamne pas fermement ? Combien seront encore assassinés par des terroristes islamistes qui se dissimulent parmi les migrants demandeurs d’asile ? Les Mulhousiens là aussi ne peuvent plus accepter cela. Vous avez la responsabilité d’assurer non seulement la tranquillité mais également la sécurité de nos concitoyens. Tout comme vous avez la responsabilité d’assurer à nos aînés la sérénité afin qu’ils ne vivent pas dans la peur, à présent non plus seulement hors de leur maison mais aussi dans leur maison. Mme le Maire vous êtes la garante du bien vivre ensemble que vous prônez à tout va me semble t il ? Alors je vous invite à tout mettre en œuvre pour que les résidents de Sainte Marie puissent y vivre en paix . Oui la paix, la vraie paix, celle de l’âme et non pas cette paix sociale qui fait tomber notre ville dans les abîmes de l’insécurité et du chaos. Il est vrai que vous n’êtes pas aidée avec un DDSP qui interdit à ses forces de l’ordre de traverser le quartier de Bourtzwiller pendant 3 semaines après deux agressions envers des policiers. Un DDSP qui pense que des actions coup de poings comme celle de lundi dernier dans le quartier des Coteaux suffiront à calmer la racaille qui y fait loi. Dans notre ville nous avons le devoir aujourd’hui de réinvestir ces zones de non droits et votre rôle est de travailler avec la police nationale pour ce faire. Les résultats des dernières élections sont alarmantes sur Mulhouse avec la montée de l’extrême gauche qui veut désarmer la police et va jusqu’à accuser les policiers d’être des meurtriers. Ces propos de Monsieur Mélenchon doivent être condamnés avec fermeté et nos forces de l’ordre doivent être soutenues dans leur difficile quotidien. Aussi je réitère tout mon soutien ici aux policiers et gendarmes qui mettent leurs vies en danger pour nous protéger. Vous l’aurez compris Mme le Maire, de lourdes tâches nous attendent et je serai toujours prête à vous les rappeler, tout comme je serai toujours à vos côtés pour travailler ensemble si vous l’accepter à améliorer le quotidien de nos concitoyens et surtout assurer leur sécurité. Merci.

"Monsieur le Président Fabian Jordan Monsieur le Maire de Ungersheim Jean-Claude Mensch, Suite à la publication de l’article du 9 mars évoquant le projet d’hébergement de Jérôme Giacomoni au cœur du site touristique composé du Parc du Petit Prince, de l’Écomusée d’Alsace et du Carreau Rodolphe, j’aurais aimé connaître votre réaction puisqu’il est précisé que ce projet vous aurait été présenté. Très attachée à notre patrimoine ainsi qu’à notre Écomusée, je souhaiterai pouvoir être associée aux concertations futures quant aux éventuels projets sur ce site. Jérôme Giacomoni met en avant le besoin de faire croître la fréquentation des trois sites touristiques. Or l’Ecomusee a vu sa fréquentation augmenter de 16% en 2020 sur les mois d’ouverture. La réelle question reste celle des 97 hectares exploités aujourd'hui par l’Écomusée et sur une partie desquels le projet d’hébergement pourrait voir le jour. Nous gardons en mémoire le Projet Pierre et Vacances dont nous avions étudié la faisabilité il y a une dizaine d’année au sein de cette même instance. Merci pour vos réponses. Christelle RITZ

Madame le Maire, chers collègues, Si l’on ne peut que saluer la pérennité et l’évolution de la carte Pass’Temps senior, j’aimerai rebondir sur cette délibération pour vous faire part d’un questionnement certain de nos aînés de plus de 65 ans. Au printemps dernier vous annonciez une promesse de campagne qui n’a échappé à personne : la gratuité des transports en commun pour les plus de 65 ans. J’ai été interpellée à plusieurs reprises par des personnes concernées ou encore leurs familles. Aussi où en êtes-vous de la mise en place effective de cette gratuité et donc de la concrétisation politique de votre promesse de campagne ? Merci.

Rappelons d’abord que c’est l'instruction qui est obligatoire pour tous les enfants de 3 ans à 16 ans, la scolarisation ne l’étant pas ! Ensuite, les parents scolarisent leur enfant dans une école (publique ou privée) ou assurent eux-mêmes l’instruction, à domicile ou à distance. L’enseignement privé est de deux natures : le privé sous contrat et hors contrat. Le privé est « sous contrat » en cas d’accord avec l’Etat, qui définit les modalités de collaboration. Le traitement des enseignants est réglé par l’Etat et les frais de fonctionnement par les collectivités territoriales ; l’enseignement dispensé doit suivre les règles et programmes du secteur public fixés par l’Etat et en particulier le socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Le privé « hors contrat » : c’est un régime de liberté qui prévaut. Toute personne avec les titres requis peut ouvrir une telle école qui ne peut obtenir de financement public. Cette école n'est pas tenue de suivre les programmes et recrute librement ses enseignants.