Conseil Municipal du 11/02/2021 - Intervention de Christelle RITZ - Ville des mobilités douces
11 février 2021
Délibération 265 : Ville des mobilités douces
Madame le Maire,
Chers collègues,
Cette délibération fait apparaître votre ambition de faire de Mulhouse la ville du quart d’heure. Une ville apaisée, durable et du bien-être. Une ville que vous concevez autrement avec un centre-ville étendu au quartier Briand Franklin. Et cet enjeu passe selon vous par de nouvelles mobilités, une nouvelle urbanité et une attractivité résidentielle. Soit.
Cependant ni la délibération ni la présentation qui nous a été faite en commission transition écologique et développement durable ne tiennent compte de la réalité, de l’état actuel des quartiers Briand et Franklin. Etes-vous en mesure de nous faire une présentation à ce jour de l’attractivité résidentielle et commerciale de Briand Franklin ?
Le réseau vélo vitrine proposé sera-t-il pensé de la même manière que les pistes cyclables tracées pendant le confinement des mois de mars, avril et mai vous servant au passage de promotion pendant le long entre 2 tours des élections ?
Mme Risser nous disait en novembre que les enfants devaient être en sécurité dans l’école et nous parlait des matériaux… Or s’il y a des enjeux de sécurité, il y a aussi des enjeux de sûreté.
Un peu d’histoire, le 10 janvier 2020 est inaugurée la nouvelle école Porte du Miroir : 3 Millions de travaux dont 2,5 pour la ville. L’école est belle, les enseignants heureux d’y travailler, nous les avons rencontrés et ils nous l’ont dit, parents et enfants sont également satisfaits, le périscolaire est également plébiscité .
(https://www.mplusinfo.fr/nouveau-chapitre-pour-lecole-maternelle-porte-du-miroir-mulhouse/)
Or patatras… un an plus tard, le 19 janvier le personnel éducatif se fait violemment agressé dans cette école.
https://infodujour.fr/societe/police/45703-mulhouse-incidents-a-lecole-maternelle-de-la-porte-du-miroir
Je vous le redis, vous ne parviendrez à rien si vous négligez la dimension de sûreté de vos projets ; toutes les rénovations n’auront aucun effet si vous n’envisagez pas les choses de manière globale. Vous venez d’en avoir la preuve une fois de plus. Si l’erreur est humaine, il est diabolique de persévérer.
A propos de cette délibération visant les mobilités douces, plusieurs choses nous sont rapportées et notamment celles qui ne sauraient désormais être remises en cause dont le plan en double croix.
Votre choix nous interroge notamment quant au choix d’interdire la circulation, en dehors du réseau de transports urbains et des services d’urgence, sur l’avenue Briand. Vos images d’ambiance diffusées en commission d’une avenue Briand piétonisée avec pour seule circulation les bus et les vélos me laisse rêveuse. Je rêve d’une ville apaisée, d’une avenue Aristide Briand qui ne serait plus le théâtre de faits sordides, une avenue où il ferait bon vivre et circuler en toute sécurité. Rendre cette avenue à la population m’interroge sur le seul point qui ne figure jamais à vos ordres du jour : la sécurité.
Il est connu de tous les spécialistes des enjeux de sûreté que limiter les accès à un espace a pour effet direct de favoriser l’essor des trafics en tout genre et des actes de délinquance dans l’espace en cause.
D’ailleurs, aux Côteaux vous avez fait ce choix de l’urbanisme situationnel en détruisant certains immeubles afin de désenclaver le centre du quartier.
Or vous faites ici le pari de limiter les accès à un quartier dont vous dites par ailleurs que la situation est difficile… c’est curieux…
Alors ma question ici porte sur le point suivant : avez-vous décidé de mettre en œuvre, dans le cadre de cette opération d’aménagement, les dispositions de l’article L. 114-1 du code de l’urbanisme relatif à la réalisation préalable au projet, d’une ESSP, une étude préalable de sécurité publique ? Il s’agit certes ici d’une opération d’aménagement qui n’exige pas une telle enquête (art. R. 114-1), mais rien n’interdit de la réaliser, spécialement eu égard aux difficultés de ce quartier ?
Merci.
Nous sommes en porte-à-porte dans plusieurs quartiers de Mulhouse pour rencontrer les habitants, écouter leurs préoccupations, et échanger sur leurs attentes pour notre ville. Propreté, sécurité, stationnement, cadre de vie… Vos témoignages sont précieux et guideront nos actions pour un changement concret en mars 2026. Parce que chaque voix compte, parce que Mulhouse mérite mieux, nous venons à votre rencontre, proche de vous, à votre écoute. On continue le terrain, quartier après quartier !
Face à une Municipalité sourde et silencieuse je n'aurai de cesse de défendre les Mulhousiens. Dans le quartier de #Bourtzwiller rue de Gerardmer à #Mulhouse les riverains ne peuvent plus jouir de la tranquillité qui leur est due ni d'un stationnement devant chez eux. La cause : plusieurs garagistes aux pratiques hors normes qui ne respectent rien ni personne! Voilà plus d'un an et demi que je remonte des photos, des relevés de plaques d'immatriculation de véhicules ventouses. Mais rien ne bouge; les nuisances se poursuivent et se multiplient. Forcément quand on sait que certains agents du stationnement ont du mal à se repérer dans Mulhouse ou se permettent impunément de nombreuses entorses au code de la route lors de leur mariage- le fameux du 21 juin dernier- on comprend mieux l'inaction ! En mars 2026 je serai la candidate du changement qui rétablira l'ordre et la sécurité à Mulhouse.
Christelle Ritz dénonce une installation précipitée et irrespectueuse : ‘Mulhouse Plage’ n’a rien d’une plage et tout d’une nuisance imposée aux riverains.
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En 2024, la France a enregistré 3 100 actes homophobes — un chiffre alarmant qui illustre une montée des violences, qui peut être mis en parallèle avec la progression de l’islamisme radical. En cette Journée mondiale contre l’homophobie, il est plus que jamais essentiel de rappeler que les libertés individuelles et la dignité humaine ne se négocient pas. La France doit rester un pays où chacun peut vivre librement, sans peur ni haine. C'est pour celà que j'ai participé cet après-midi à la cérémonie en hommage à Pierre Seel à Mulhouse.
Le 8 mai, lors des cérémonies commémorant la capitulation de l'Allemagne nazie, nous avons rendu hommage aux victimes de la guerre et aux soldats venus des quatre coins du monde pour nous rendre notre liberté. Nos pensées vont également aux Malgré-Nous Alsaciens et Mosellans, contraints à porter l’uniforme ennemi. En ce jour de Mémoire nous avons affirmé notre devoir de transmission. À nous le Souvenir, à eux l’Immortalité.
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