Un conseil municipal pour cacher les échecs municipaux?
9 mai 2020
Réuni ce jeudi 7 mai en visioconférence le conseil municipal a une fois de plus été l’occasion pour Jean Rottner d’asseoir son autorité face à Michèle Lutz.
Si, comme nous l’a dit celui que la France entière croit encore maire de Mulhouse, « l’heure n’est pas au bilan », plusieurs observations s’imposent pourtant déjà sur le conseil municipal, ainsi que sur la gestion du confinement et du déconfinement.
La tenue tardive de ce premier conseil municipal depuis la crise soulève le doute. Pourquoi avoir attendu deux mois pour réunir le conseil par visioconférence ? Pourquoi le faire à trois jours du déconfinement ? Pourquoi enfin le réunir au même moment où le Gouvernement présentait le plan de déconfinement aux Français ?
Depuis deux mois il aurait été intéressant de réunir l’ensemble du conseil et les différentes sensibilités politiques représentatives des Mulhousiens dans un souci de rassemblement et de concertation en bénéficiant des compétences de chacun pour réfléchir à une meilleure gestion de la crise ! Cela est d’autant plus critiquable que la majorité n’a jamais donné la parole à l’opposition municipale, alors même qu’elle est composée de certains cadres de santé.
Ces manquements sont d’autant plus critiquables qu’il y aurait eu des choses à dire concernant le confinement au vu de la manière dont il s’est déroulé. Alors que Jean Rottner savait la situation mulhousienne catastrophique dès le 1er mars
(Le Figaro, https://www.lefigaro.fr/politique/c-est-terrible-le-temoignage-glacant-de-jean-rottner-medecin-et-president-de-la-region-grand-est-20200315), Michèle Lutz tentait le 2 mars, en débat télévisé pour les élections municipales, de minimiser la situation en laissant entrer les élèves en classe le même matin après les congés d’hiver. Le même couple morganatique réunissait pourtant le 3 mars une cellule de crise ! Y a-t-il une communication dans le couple Lutz-Rottner ? Ou un double discours de la part du tandem ?
Une fois instauré le confinement mulhousien n’a cessé d’être bafoué. Pendant que les Mulhousiens respectaient le confinement, les mêmes, toujours les mêmes ne respectaient aucune règles et provoquaient la police quotidiennement. Comportements d’autant plus inacceptables qu’ils mettent en danger la santé de tous. Aux Coteaux, au Drouot et à Bourtzwiller les incivilités étaient quotidiennes mais sans atteindre le degré de délinquance de l’avenue Aristide Briand que tous les Mulhousiens connaissent et dont même le journal L’Alsace s’est fait écho (https://www.lalsace.fr/edition-mulhouse-thann/2020/05/03/controle-mouvemente-une-trentaine-de-policiers-mobilises).
Non fier de son omniprésence médiatique Jean Rottner qui se pose en sauveur de Mulhouse, alors qu’en sa qualité de président du conseil de surveillance de l’hôpital est resté honteusement sourd à la grève des soignants débutée il y a plus d’un an, n’a cessé de nous parler de tests et de masques. Masques que la municipalité ne se propose de distribuer à grande échelle que la semaine prochaine, avec un dispositif plus qu’aléatoire et dangereux, alors que la ville de Béziers soutenue par le RN en distribue à ses habitants depuis maintenant bientôt trois semaines (https://www.ville-beziers.fr/a-la-une/une/la-distribution-des-masques-a-tous-les-habitants-a-commence) !
Peut-être pour se faire pardonner de n’avoir pas su fermer assez tôt les écoles, le couple municipal souhaite les rouvrir de manière précoce en dépit des risques inhérents à l’existence d’un foyer important dans notre ville. Pourquoi courir un tel risque de circulation du virus avant les vacances d’été alors même que tout est déjà organisé pour le suivi des élèves confinés ? Le maire RN de Beaucaire, tout comme certains maires de la M2A, a pris la sage décision de ne prévoir le retour des élèves qu’en septembre
(https://www.beaucaire.fr/wp-content/uploads/2020/05/AR-20-144.pdf).
Confinement, déconfinement, masques, écoles, démocratie, sécurité… Si, comme l’a relevé Jean Rottner, « le temps n’est pas encore au bilan », les comptes sont déjà largement négatifs.
Le 9 mai 2020,
Christelle RITZ, Rassemblement National Mulhouse
Bertrand PAUVERT, délégué de La droite populaire pour le Haut-Rhin
Nous sommes en porte-à-porte dans plusieurs quartiers de Mulhouse pour rencontrer les habitants, écouter leurs préoccupations, et échanger sur leurs attentes pour notre ville. Propreté, sécurité, stationnement, cadre de vie… Vos témoignages sont précieux et guideront nos actions pour un changement concret en mars 2026. Parce que chaque voix compte, parce que Mulhouse mérite mieux, nous venons à votre rencontre, proche de vous, à votre écoute. On continue le terrain, quartier après quartier !
Face à une Municipalité sourde et silencieuse je n'aurai de cesse de défendre les Mulhousiens. Dans le quartier de #Bourtzwiller rue de Gerardmer à #Mulhouse les riverains ne peuvent plus jouir de la tranquillité qui leur est due ni d'un stationnement devant chez eux. La cause : plusieurs garagistes aux pratiques hors normes qui ne respectent rien ni personne! Voilà plus d'un an et demi que je remonte des photos, des relevés de plaques d'immatriculation de véhicules ventouses. Mais rien ne bouge; les nuisances se poursuivent et se multiplient. Forcément quand on sait que certains agents du stationnement ont du mal à se repérer dans Mulhouse ou se permettent impunément de nombreuses entorses au code de la route lors de leur mariage- le fameux du 21 juin dernier- on comprend mieux l'inaction ! En mars 2026 je serai la candidate du changement qui rétablira l'ordre et la sécurité à Mulhouse.
Christelle Ritz dénonce une installation précipitée et irrespectueuse : ‘Mulhouse Plage’ n’a rien d’une plage et tout d’une nuisance imposée aux riverains.
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En 2024, la France a enregistré 3 100 actes homophobes — un chiffre alarmant qui illustre une montée des violences, qui peut être mis en parallèle avec la progression de l’islamisme radical. En cette Journée mondiale contre l’homophobie, il est plus que jamais essentiel de rappeler que les libertés individuelles et la dignité humaine ne se négocient pas. La France doit rester un pays où chacun peut vivre librement, sans peur ni haine. C'est pour celà que j'ai participé cet après-midi à la cérémonie en hommage à Pierre Seel à Mulhouse.
Le 8 mai, lors des cérémonies commémorant la capitulation de l'Allemagne nazie, nous avons rendu hommage aux victimes de la guerre et aux soldats venus des quatre coins du monde pour nous rendre notre liberté. Nos pensées vont également aux Malgré-Nous Alsaciens et Mosellans, contraints à porter l’uniforme ennemi. En ce jour de Mémoire nous avons affirmé notre devoir de transmission. À nous le Souvenir, à eux l’Immortalité.
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